Un revenant au jardin.
Disparu du jardin depuis fin mars,
le rouge-gorge a refait son apparition,
sautillant dans le gazon avec son plastron orangé.
Ce petit gros, planté sur ses deux baguettes fluettes,
est assurément le plus sympathique des passereaux.
Peu farouche, il nous suit de près quand on travaille au jardin,
et a même le culot de reluquer quelquefois par la baie du salon
pour nous rappeler sa présence.
J'aime à croire que c'est toujours le même rouge-gorge
qui revient fidèlement chaque année au jardin.
Mais non, mais non, désillusion !
Il paraît que c'est un autre individu venu de la forêt voisine, sa résidence d'été,
ou d'un endroit de l'Europe septentrionale où l'arrivée du froid
l'a poussé à rejoindre un quartier d'hiver plus clément.
" " Les rouges-gorges (...) sont des migrateurs forcés
n'hésitant pas à se déplacer seuls, de nuit exclusivement,
par étapes de 200 à 300 kms.
Il est vraisemblable que les rouges-gorges
venus s'installer dans nos jardins (lorrains) pour l'hiver
soient polonais ou suédois.
En matière de citoyenneté européenne,
les oiseaux migrateurs ont été des pionniers depuis fort longtemps,
et même avant que les ancêtres de l'homme n'aient émergé. " " (Républicain Lorrain, 10/11/213)
Le rouge-gorge cherche essentiellement sa nourriture au sol,
se nourissant d'insectes, larves, vers, mille-pattes, araignées,
appréciant également les baies et les boules de graisse déposées dans les mangeoires.
Les nichoirs ne l'intéressent pas,
il préfère loger dans un arbuste touffu ou
dans une boule de mousse, feuilles, herbes à même le sol.
Malgré son air sympathique et franchouillard,
le rouge-gorge est intolérant et individualiste.
S'il est l'ami du jardinier,
il ne supporte pas la compagnie des autres oiseaux et se bat même contre ses congénères.
Seul le merle est toléré et au coeur de l'hiver,
j'ai souvent vu les deux compères se tenir compagnie.
Le chant du rouge-gorge est mélodieux
mais c'est pour revendiquer son territoire
qu'il chante toute l'année.
Pour revoir le joli poème de Maurice Carême
sur le rouge-gorge et les moineaux, (c'est ici).
N'oublions pas ce week end,
c'est la fête du TELETHON.
Parce que les familles et les chercheurs comptent sur nous,
parce que nous pouvons tous être concernés par la maladie.
Tous ensemble, nous pouvons nous mobiliser pour lutter contre la maladie.
MOBILISONS NOUS
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PARTICIPONS AU TELETHON.