Mon jardin en août 2015
Dominique SAGNE
L'été 2015 restera dans les annales lorraines pour ses records de températures
et le déficit de pluie de juin à août.
Peut-être que dans un mois ou deux, on ne se rappellera plus qu'on a eu aussi chaud cet été.
Mais ce qui est sûr, c'est que la sécheresse a laissé des traces au jardin.
Pas besoin de grand discours, les photos parlent d'elles-mêmes :
Voyez le contraste entre l'hydrangéa vanille-fraise fin août en 2014 et le même caramélisé en 2015.
Les âmes non sensibles peuvent cliquer sur les photos pour les agrandir.
MAMMA MIA !! Quel désastre !
La pluie de vendredi dernier (28 août) a fait du bien
mais il faudra encore beaucoup d'eau pour faire disparaître les fissures dans ce qui était ....du gazon...
La terre argileuse est craquelée de partout... on pourrait passer la main dans les crevasses !
Heureusement, les costaudes, les bonnes gaillardes,
celles qui résistent à toutes les épreuves sont fidèles au poste.
Je parle des vivaces de la fin d'été qui fleurissent le jardin :
sedums, rudbékias bientôt accompagnés des asters.
Comme les mois précédents de l'année 2015,
j'ai choisi un poème de Dominique SAGNE pour illustrer août 2015.
Et comme c'est la CATA au jardin, le poème déjanté est de circonstance.
J'adoooooooooooore...
Attention poème déjanté
Ma décision est prise. Plus de doute
Je crée un exercice de style en Août.
A l'heure, où sous mes lunettes la sueur goutte
Que la chaleur emmagasinée par la route
A la moiteur de l'air ambiant, s'ajoute
Mes vers s'alignent, se terminant tous en « oute ».
Il faut quand même que sous ma moumoutte
Mon esprit, un peu farfelu, déraillant froufroute
Pour écrire un poème déjanté, qui n'ajoute
Strictement rien, à la littérature, somme toute.
Mais, quand le rêve devient ruisseau qui glougloute
Et que tout, sous la céleste voûte
N'est que chaleur, mon corps à l'écoute
N'espère qu'une chose, une pluie qui s'égoutte
Et rafraîchisse mon intellect en déroute.
Exercice de style en Août, plus de doute
J'ai le cerveau, comme une choucroute,
Mollasson, et bien que je m'en contre foute,
Il faudrait, quand même, que quelqu'un me chouchoute
Avant que définitivement, je m'encroûte.