Les roses de mon jardin
C'est début juin que la floraison des rosiers est la plus spectaculaire.
Même si les rosiers sont remontants et refleurissent pour certains jusqu'aux premières gelées,
c'est à la fin du printemps qu'ils enchantent nos sens.
Maintenant qu'ils ont bien pris racine et qu'on les bichonne
avec le produit homéopathique, Homéocult, nos rosiers sont en vitesse de croisière
et leur floraison est magique.
C'est la première année que les rosiers couvrent entièrement les 3 arches
installés en 2011.
Sur la photo, le 1er rosier est Jasmina, au milieu Jacques Cartier,
celui en arrière est guirlande d'amour.
A côté des arches, un parterre accueille plusieurs rosiers :
l'Haÿ-Les-Roses, un rosier vigoureux et très parfumé,
qui porte de nombreux cynorrhodons à l'automne.
Faut pas s'y frotter, car il très épineux !
Ghyslaine de Féligonde qui s'ouvre orangé pour virer au blanc avec le temps.
J'aime beaucoup les couleurs changeantes de ce rosier
qui se marie bien avec les géraniums vivaces.
A ses côtés, Snow Princess, a des roses blanches légèrement piquetées de rose.
Je trouve cette rose très élégante.
Autre style avec le rosier Elle et son port altier.
Les roses sont très parfumées et tiennent longtemps.
Plus près de la maison, le dernier rosier planté :
Hella qui porte des roses en coupe au blanc pur.
Le parfum est discret et les étamines sont dorées.
Les 3 rosiers tige plantés en 2013 se sont bien développés.
Porcelaine de Bayeux aux fleurs roses,
à gauche le 1 juin, à droite le 17 juin 2017.
Le jardin souffre de la sécheresse et le gazon est jauni, tout sec.
L'absence de précipitations, de neige sur les Vosges et la baisse des nappes phréatiques
a conduit la préfecture de la Moselle à déclencher le plan sécheresse dès la mi-juin.
Quel contraste avec juin 2016 très pluvieux et froid.
Le rosier a de belles fleurs au bout de ses longues branches ployées.
Devant la maison, les roses sont rouges et elles tapent à l'oeil !
A gauche, Alsace et Rouge Médeillan à droite.
Alsace a une teinte rouge moins soutenue que Rouge Médeillan
avec une bordure blanche autour des étamines.
Ces rosiers se développent si bien qu'il faut un tuteur solide pour éviter que la tige
et les branches ne se cassent en cas de grand vent.
Et la gloriette ?
On était partis en Bretagne pour visiter des jardins
quand elle s'est habillée des roses blanches et roses.
Avant notre départ, il ne manquait pas grand chose pour que les roses soient toutes en fleurs,
et à notre retour, elles commençaient déjà à flétrir tant il avait fait chaud pendant notre absence.
Les Perennials habillent l'entrée principale :
à gauche, Perennial's Blush et à droite, Perennial's Blue,
tout à droite, Alfred Carrière.
Les deux Perennial portent de petites fleurs qui attirent les abeilles
et le bourdonnement des insectes, bzz-bzz-bzz-bzz, est incessant sous la gloriette.
Ces rosiers sont très intéressants pour leur résistance au froid et aux maladies.
Au pied de la gloriette, deux rosiers à grandes fleurs :
Alhambra aux fleurs doubles.
Les roses sont groupées par grappe et c'est joli.
Bicolette aux fleurs couleur rouge soutenu à revers crème.
Derrière la gloriette, le raffiné Sourire d'Orchidée
aux fleurs simples rose pâle.
Nous voici en juillet et la plupart des rosiers ont défleuri.
On a coupé les fleurs fanées et le jardin paraît un peu tristounet.
Même si tous nos rosiers sont remontants et vont refleurir plus timidement
jusqu'à la fin de l'été, le spectacle sera moins spectaculaire qu'en juin.
"Vivez si m'en croyez, n'attendez à demain,
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie" Pierre de Ronsard