Jardin de l'Escalier (67 170) BRUMATH
Le jardin de l'Escalier est le dernier jardin visité lors de notre week-end
des "rendez-vous aux jardins" 2018.
Notre programme a été étudié pour découvrir le plus de jardins possible en optimisant les kilomètres.
Le samedi 2 juin, nous avons visité le matin le jardin de Trapelune à (88) la Croix Aux Mines,
l'après-midi nous avons vu deux jardins à (67) Barr : le jardin de Marlène et le jardin du brocanteur,
ensuite le jardin de Paulette à (67) Westhouse et le jardin de Marguerite à (67) Plobsheim.
Le dimanche 3 juin, nous avons été enchantés par le jardin des quatre temps à (67) Kutzenhausen.
Après une pause déjeuner dans le jardin de la ferme bleue à (67) Uttenhoffen (prochain billet),
nous avons fini notre périple par la visite du jardin de l'Escalier.
A l'entrée, des plantes d'ombres : fougères, digitales, azalées, lierre..
Le jardin de L’Escalier a été créé en 1997 en lieu et place d’un potager existant depuis 1973.
Aujourd'hui, c'est un lieu culturel à multiples facettes : il y a le Jardin,
une galerie d’art, une table créative, un atelier d’artistes, des gîtes et chambres d’hôtes.
Il porte son nom à cause de l’escalier emblématique qui accède à l’espace d’exposition.
Une collection d’agrumes en pots profite du soleil au milieu de l’allée gravillonnée.
Nous sommes accueillis par des poulettes qui se promènent en toute liberté dans le jardin.
Le jardin de 23 ares est biologique,
le potager rappele les jardins de nos grands-mères et de nos grands-pères.
La propriétaire, une artiste peintre
doit trouver l'inspiration en s'installant sous la tonnelle de roses blanches.
Pour illustrer ce propos, voici une image copiée de la galerie de l'escalier : ici
J'adore les couleurs des tableaux de l'exposition "comme le premier jardin"
Une rangée de petits pots de cactées se détache des herbes folles.
Sur un terrain tout en longueur, plusieurs ambiances se succèdent.
Tout d'abord, nous traversons un potager cultivé dans des carrés surélevés,
entourés de gaulettes de châtaigniers tressées.
Ce jardin est inspiré des carrés de simples médiévaux, "l'hortus médicus".
Sous le nom de simples ou plantes officinales, on désigne les plantes à vocation médicinale.
La visite du prieuré d'Orsan dans le Cher a inspiré la propriétaire.
Au Moyen-Age, chaque monastère cultivait les simples à proximité de l'infirmerie.
Début juin, des iris, des oreilles d'ours, des digitales...
rien que des vivaces faciles à vivre sont en fleurs.
Le fil conducteur du jardin est le bois car il rappelle le passé des lieux.
L'ancienne menuiserie du village est aujourd'hui transformée en salle d'exposition
et de réception à côté du jardin.
Nous passons un petit pont qui crée une rupture entre le potager et le verger.
L'endroit est reposant et les claustras nous protègent du soleil.
Au premier plan, des fétuques sont intéressantes car elles ne nécessitent aucune taille
et proposent une jolie teinte bleue.
Nous n'avons ni vu ni entendu de grenouille dans les bassins
qui aurait pu venir perturber la tranquillité des nénuphars.
Le verger est planté de pommiers, d'un cerisier, d'une vigne et de différents fruits rouges.
Une bordure de buis entoure le pied du cerisier.
On quitte les cultures de légumes et de fruits
pour découvrir une ambiance japonisante.
On peut faire une pause, à l'ombre, sous une structure en bois ombragée,
ou au soleil sur des transats rouges.
Le prochain week-end des rendez-vous aux jardins aura lieu les 8 et 9 juin 2019
sur le thème "Les animaux au jardin".
Pour en savoir plus, c'est ici.
A l'ombre d'un sapin, une fontaine avec des bonsaïs, des papyrus, du lierre...
La sobriété de ce jardin est reposante.
Ce jardin invite à la lenteur, on ralentit le pas et on prend le temps de faire des pauses.
Nous finissons la visite avec le pavillon d’inspiration japonaise.
Nous avions préparé le programme de notre week-end avec des jardins incontournables,
le jardin de l'Escalier n'en faisait pas partie mais était sur notre route.
Nous avons été agréablement surpris par ce jardin
et avons pris le temps, avant de reprendre la route pour rentrer sur Metz,
de faire une petite pause café très sympathique dans la galerie d'art.
Si nous avons pique-niqué samedi sur le pouce, dimanche nous avons concilié une visite et le déjeuner
dans les jardins de la ferme bleue (66 110) Uttenhoffen.
Et en Alsace quand on dit bleu, c'est bleu !
C'est ce que nous verrons dans le prochain billet. Alors à bientôt