Mon jardin en novembre
Novembre exceptionnellement doux cette année
a facilité le travail au jardin. Pas de mains et de nez gelés.
" Une petite laine " a suffi pour se couvrir à la Toussaint
et ce n'est que depuis la Sainte Catherine qu'il faut ressortir les doudounes des placards.
Selon METEO FRANCE, l'automne 2014 sera certainement,
après 2006, le 2° automne le plus chaud depuis... 1900..
(Pour en savoir plus sur le bilan climatique et les prévisions météorologiques, c'est ICI )
L'hiver peut venir, les bonsaïs ont été dépotés et passeront la mauvaise saison en pleine terre
pour mieux supporter le froid et le gel.
(pour voir les précédents billets sur les bonsaïs, c'est ICI et ICI)
Le pommier est joli avec ses couleurs orangées.
Quel bonheur d'avoir un mari bricoleur !
Gratouiller dans les massifs est une chose mais pour réaliser des travaux plus lourds,
il faut des bras et ... du courage.
Un grand nettoyage s'imposait pour mettre de l'ordre au fond du jardin.
(J'en connais un qui a transpiré pour faire tout ça !)
Des vivaces ont été déplacées, ensuite des gravillons ont été posés sur un film protecteur
et l'affaire est jouée. On y voit plus clair.
On (*) a profité de l'occasion pour nettoyer de la même façon le coin du fil à linge.
(* pour être honnête, j'ai regardé faire mon chéri)
Déboussolé le laurier - tin ?
Il a du se faire piéger par les températures douces du mois de novembre !
Toujours est il qu'il porte en ce moment de jolies fleurs blanches issues de boutons roses.
Les primevères acaules (primula vulgaris) ont aussi profité de la douceur de la météo.
Mais gare aux premières gelées annoncées pour début décembre dans l'Est.
Les oiseaux migrateurs ont senti le froid arriver
et de nombreux vols "en V" sont passés au dessus de chez nous depuis octobre.
Située en plein coeur du couloir migratoire qui va de la Baltique au sud de l'Espagne,
la Lorraine est incontournable pour les grues cendrées notamment.
Mais dans la soirée de jeudi 27 novembre, quel raffut !
Si on ne les a pas vues, on les a entendues tant elles ont fait du vacarme dans le quartier.
Certainement des retardataires qui se sont hâtées vers leurs quartiers d'hiver.
Les grues cendrées glapissent ou trompettent, et leurs cris sont percants et très bruyants.
Phénomène fascinant que ces migrations !
"Glissant dans l'azur, il affronte les vents violents, les tempêtes, les plus grands froids,
les chaleurs torrides, les brumes et nuages qui lui cachent toute perspective de salut.
Il ne s'en remet qu'à sa détermination que lui dictent les saisons.
Il lui faut vaincre à tout instant.
A l'oiseau qui fait rêver, répond l'oiseau qui nous donne l'exemple d'un permanent combat pour la vie."
Profitons de la mauvaise saison pour revoir le merveilleux film de Jacques Perrin (ou relire le livre)
LE PEUPLE MIGRATEUR.